
C’est sans intention précise que j’ai commencé à sculpter.
Une rencontre, un lieu inspirant, une matière : l’argile douce, la terre brute.
Un jeu d’expériences, de fantaisie, de technique. Nous étions en 2016 et je débutais ma formation avec Sophie Oldenhove (https://www.sophie-oldenhove.be)
La vie m’a ensuite montré qu’il ne fallait pas attendre ; ne pas hésiter à aller plus loin, à chercher pour mieux voir, voir autre chose, autrement, et donner forme.
D'année en année, je me suis mis de nouveaux défis de taille et de détails ; j'expérimente de nouvelles matières (bronze, pierre recomposée, éléments naturels...), j'enrichis ma technique par des ateliers de modèles vivants, des échanges avec d'autres artistes.
La sculpture est devenue pour moi un terrain propice à l’évolution, au plaisir de ne pas pouvoir tout maîtriser et de voir dans les erreurs, non pas un échec, mais une surprise, voire une sublimation. Tout est question de perception, de regard, de défi, d’approche.
De la spontanéité, du hasard, de la rigueur et des erreurs.
De la persévérance, de la quiétude, de la minutie et des idées.
Essayer, regarder, échouer, aboutir et rêver.
Sculpter !
À l’origine de toutes mes sculptures, il y a l’argile. Toujours.
Une fois cuites, le chemin s’arrête là pour certaines. Brutes, en l’état, uniques.
D’autres recevront un soin plus particulier, à la cire d’abeille et aux pigments naturels. Mais toujours en argile et uniques.
Quant aux dernières, beaucoup d’étapes les attendent encore : moulage, reproduction en pierre recomposée ou en bronze (technique de la cire perdue), ciselage, patine.
Et les socles ? Je les trouve ailleurs : dans une forêt, un grenier, une vieille armoire d’école.
