C’est un peu par hasard et sans intention précise que j’ai commencé à manipuler la terre.
Je cherchais un moment de détente, une légèreté qui puisse durer, sans attente de résultat. Quelque chose d’artistique, pourquoi pas…
Et puis, par hasard, une rencontre, un lieu inspirant, une matière : l’argile douce, la terre brute.
Un jeu d’expériences, de fantaisie, de technique. J’avais trouvé ce que je cherchais ! Nous étions en 2016.
Et depuis, dans mon atelier sous les combles, des sculptures prennent forme, se transforment, s’effondrent et se relèvent.
D'année en année, je me mets de nouveaux défis de taille et de détails, j'expérimente de nouvelles matières (bronze, pierre recomposée, plastiline, éléments naturels...), j'enrichis ma technique par des ateliers de modèles vivants, des rencontres avec d'autres artistes.
De la spontanéité, du hasard, de la rigueur et des erreurs.
De la persévérance, de la quiétude, de la minutie et des idées.
Essayer, échouer, aboutir et rêver.
Sculpter !
À l’origine de toutes mes sculptures, il y a l’argile. Toujours.
Une fois cuites, le chemin s’arrête là pour certaines. Brutes, en l’état, uniques.
D’autres recevront un soin plus particulier, à la cire d’abeille et aux pigments naturels. Mais toujours en argile et uniques. Juste un peu plus coquettes.
Quant aux dernières, beaucoup d’étapes les attendent encore : moulage, reproduction en pierre recomposée ou en bronze (technique de la cire perdue), ciselage, patine.
Et les socles ? Je les trouve ailleurs : dans une forêt, un grenier, une vieille armoire d’école.